Lorsque l’on passe une image en post-production, parfois, on se rend compte que les couleurs ne sont pas exactement comme le souvenir que l’on a.
C’est dû en partie à plusieurs facteurs :
-Au moment de la prise de vue on baigne dans la lumière. L’œil s’y adapte. On peut le constater dans un jeu vidéo exploitant les fonctionnalités HDR (High Dynamic Range). Voir aussi : Wikipedia
-Le boitier a choisi un profil de balance des blancs qui n’est peut-être pas celui que vous préférez. Ceci pourra être modifié à partir du fichier RAW.
-Le capteur n’est pas votre œil. Il voit différemment.
-Le moniteur utilisé n’est pas calibré (et/ou ne pouvant être calibré).
Quoiqu’il en soit, même en ayant une prise de vue qui se défait de ces défauts, il reste que ce n’est pas l’atmosphère que l’on souhaite créer.
Choisir l’ambiance
Avant de commencer à retoucher une image, il faut trouver un compromis entre l’éclairage que l’on souhaite et le sujet. Ce ne sera pas la même chose entre une forêt, un modèle, un monument ou un coucher de soleil. Il faut donc d’une part s’adapter au sujet et d’autre part bien maîtriser les astuces qui vont embellir l’image. Tout se sera bien passé lorsque l’on n’a pas l’impression que l’on a fait des retouches. Les effets qui seront expliqués sont à utiliser avec un œil averti. D’une part pour ne pas refaire l’erreur commune d’avoir la main trop lourde, mais aussi pour ne pas ressembler au reste. C’est-à-dire à la majorité des photos que l’on trouve sur le web, avec toujours trop de contraste et toujours trop de colorisation.
La forêt – L’alcôve
Pour une prise de vue en forêt (et non pas de la forêt) on peut tenter de donner du mystère en profitant des zones d’ombre. Il ne s’agit pas de mettre plus de contraste (qui est la facilité) mais d’emmener l’œil vers une géométrie accentué du décor. Pour cela on peut utiliser les fonctionnalités d’assombrissement sur certaines parties, créer des halos, renforcer les couleurs par endroit. Tout dépend de l’atmosphère que l’on veut créer.
Le modèle – La lumière vivante
Ce type de photographie d’art est souvent devenu plus difficile avec le temps.
Parce que :
- de plus en plus de photographes pratiquent (aussi parce les modèles souhaitent « refaire » leur « book »).
- la diffusion des images est devenue plus facile avec l’internet.
- l’originalité se fait plus rare du fait de cette diffusion et bien évidement que le corps humain a ses limites.
Il n’y a pas d’obligation à faire du noir et blanc. L’exploitation des spots et des filtres peut apporter de nombreux effets qu’on ne pourra pas reproduire en noir et blanc. Avec des moyens simples et un peu d’imagination on peut arriver à trouver des choses nouvelles.
Toutefois cela reste un type de photo qui « doit » exploiter les contrastes de la bonne manière. Soit parce que c’est du noir et blanc (donc clairement incontournable), soit parce que l’on joue avec la lumière. La maîtrise de la post-production est donc indispensable.
Les monuments – Fondre dans le décor
L’erreur la plus commune est de séparer les parties de l’image que l’on retouche en oubliant de regarder l’image au complet. Il ne faut pas hésiter à faire des pauses pour se reposer la vue. Et y revenir avec un œil neuf mais surtout un œil critique et impartial. Il faut aussi et souvent durant le travail comparer la photo retravaillée par rapport aux sources brutes régulièrement. Ça évite d’avoir la main trop lourde sur les effets (contraste, teinte etc.).
Le décor est également important. L’une des raisons est que souvent, autour des monuments, il peut y avoir des animations sous plusieurs formes. Exposition d’œuvre d’art, représentations etc. Toutes ces choses sont soumise au droit d’auteur. Cela peut gêner la prise de vue si l’on veut éviter de les cadrer. Le floutage est peu esthétique donc pas une solution. L’exemple le plus connu est la tour Eiffel. La tour, de jour est libre de droit (puisque au delà de 70 ans après la mort du créateur Gustave Eiffel) pour qui veut la photographier et la diffuser. De nuit son éclairage étant considéré comme une œuvre d’art est donc soumis aux mêmes règles. La diffusion d’une photo de nuit de la tour Eiffel doit donc être autorisée.
Les coucher de soleil
C’est l’un des exercices les plus difficiles qui soit en termes d’infographie. Il y a plusieurs combinaisons possibles. Avec/sans nuages placés au-dessus ou en dessous et qui apparaissent en ombres chinoise (contrejour). Avec/sans décor urbain. Avec/sans étendue d’eau. Type de décor (neigeux, plage, montagne, paysage provincial).
Pour chacune des configurations, il faudra s’appliquer à trouver le bon équilibre des couleurs. L’image contient très souvent les 3 dominantes séparée et/ou mélangés. Pour peu que l’on ait des nuages ou d’autre éléments cela impose de suite plus de travail.
On peut faire un tableau de tout cela pour donner le point de départ du travail à réaliser. Dans le cas où on dirige l’optique vers le soleil.
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